À Naples, l'histoire de la main qui fait des cornes a des origines très anciennes que l'on retrouve même dans les mythes grecs antiques.
La main cornée porte-bonheur ('ou' curniciello) pour les Napolitains est l'objet de superstition par excellence. Tout remonte aux cornes de Zeus (ses attributs) qui a fécondé sa fille Europa. En Italie, les cornes représentent un petit fétiche utilisé pour se protéger du mauvais œil et, selon la tradition, il doit être rouge, fait main et surtout offert en cadeau.
La chance aussi qui dériverait du frottement de l'objet symbolique des cornes se refère au membre viril en tant que représentant de l'abondance et de la fécondité. Le symbolisme de la corne est répandu dans toutes les civilisations et cultures, du juif et chrétien au sumérien, de l'hindou et du chinois à celui des chamans sibériens. Pendant des siècles, les guerriers ont utilisé les cornes comme tête ornementale en signe de pouvoir et les gens ont donc également commencé à fabriquer des amulettes de cette forme. C'est de l'Antiquité que sont représentées les fameuses protubérances, on les retrouve dans les obélisques égyptiens, dans les monuments de Délos, dans les tours d'Irlande et d'Écosse, sur des bâtiments au Japon et dans de nombreux autres pays européens, mais Naples est la ville qui a totalement intégré la corne dans sa tradition populaire fortement liée à la superstition. Matilde Serao, dans l'une de ses histoires, a déclaré que la superstition était née à Naples.
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