Fées, fantômes, farfadets en poésie
Les créatures fabuleuses vivent leur vie nocturne, sous la plume de Victor Hugo, de Tristan Corbière, de Maurice Fombeure. Ou comment se donner la chair de poule en toute littérature.
L'univers de la poésie est un endroit merveilleux pour gambader quand on est fée, fantôme ou farfadet. La preuve en près de cent poèmes signés par les plus grands auteurs, de Apollinaire à Shakespeare, en passant par Victor Hugo, Andersen, Goethe, Verlaine et bien d'autres (chaque auteur est présenté en une courte biographie illustrée le cas échéant d'une photographie).
Djinns terrifiants, démons grimaçants, douces ondines... sont réunis pour le meilleur et pour le plaisir du frisson et des mots. L'intérêt que peut avoir l'enfant pour le thème choisi l'incitera à lire les textes sans a priori et à aborder tout naturellement les écrits d'auteurs réputés difficiles ou rébarbatifs parce que classiques.
Parcourir ce recueil dans l'ordre ou le picorer dans le désordre revient à une belle initiation à la poésie qui donnera certainement envie d'aller plus loin dans la découverte de ces grands écrivains qui n'ont pas parlé que de fées, fantômes et farfadets.
À partir de 8 ans.
Revue de presse
Sujet : Un recueil de poèmes classiques sur le monde invisible des fées, djinns, trolls et autres "esprits". Les poèmes, ou leurs extraits, sont classés par thème, puis cités accompagnés de quelques lignes sur l'auteur et son œuvre. Jorge Luis Borge rythme les différentes parties par une explication sur ces personnages légendaires.
Commentaire : Du monde des esprits de l'air et des eaux, le lecteur est vite précipité dans le monde de la nuit. Cette deuxième partie, plus longue que la première, nous familiarise avec les sorcières et les démons, comme dans la danse du Sabbat menée par Lucifer. On trouve ici tout ce que la littérature classique peut exprimer sur ce thème : revenants, morts-vivants, pieds fourchus, cœurs pourris, horreur, sang et chair humaine, en prose ou en vers. Les textes sont parfois difficiles, et véhiculent de très nombreuses références culturelles. Ils s'adressent donc à un public averti et nécessitent des explications qui pourront être très enrichissantes. Une iconographie très travaillée, tirée essentiellement de gravures anciennes.